La "Burda's touch"
Les patrons Burda ont une "marque de fabrique" bien à eux :
outre qu'ils sont traduits en x langues dont on soupçonne à peine l'existence, il se caractérisent par des préliminaires interminables (fournitures, placement des pièces du patron, différentes phases préparatoires...) qui donnent l'impression que l'on a parcouru la moitié du chemin alors que l'on n'a même pas commencé...
Malgré tout, (je ne suis pas maso !) si j'ai craqué récemment pour plusieurs magazines, c'est que je trouve leurs coupes originales et souvent assez modernes (je parle bien des magazines, parce que pour les patrons vendus à la pièce, c'est un autre monde ...)
MAIS (et il y a un sacré MAIS !), le charme de ces magazines truffés de belles choses est tout particulier :
- d'abord prévoir une petite demi-journée pour trouver toutes les pièces du patron sur la planche et les décalquer (les japonais, à côté, c'est l'enfance de l'art !!)
- ensuite, s'armer de pas mal de patience, mais aussi de jugeote et d'initiative pour braver les explications très souvent fâcheusement elliptiques (et là encore, on regrette les shémas japonais "muets" mais si limpides) : quand toutes les tentatives de traduction en langage accessible ont été épuisées, on n'a plus qu'à s'en remettre à son talent d'improvisation pour venir à bout de la bête...
Chemisier n°102 du Burda Tendances mode (avril 2010) en coton rouge à petits pois blancs (inauguré ici)
Les détails qui m'ont séduite :
- une coupe large, mais pas "sac" grâce à son encolure très féminine et son (faux) double boutonnage
- un faux col style tailleur qui contraste avec la sobriété du dos
- des manches "kimono" retenues par une patte
Au final, un modèle assez simple à réaliser, si ce n'est les manches pour lesquelles, après de longs moments de solitude devant les explications, j'ai renoncé à comprendre quoi que ce soit, et suis partie en mode impro totale !
D'autres modèles Burda à venir : vous verrez que la "singularité" Burda se vérifie ... !